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5 février 2007

d'une école des territoires à une école dans le territoire

Le constat est grave, il existe comme le disait Marie DURU-BELLAT une école de la périphérie dans laquelle, les élèves vivent plus difficilement leur parcours scolaire, dans laquelle les enseignants vivent moins bien leur métier, dans laquelle les avenirs sont moins glorieux que dans les écoles des centres villes.
J. CHIRAC a caché la vérité en parlant de fracture sociale puisqu'au quotidien nous sommes touchés par la fracture scolaire et la fracture citoyenne.
Une république fractionnée ne peut que produire massivement de l'exclusion.

Casser la sectorisation

Non pas en assouplissant le système de dérogation mais en cassant la notion de secteur ghettos. Il faut favoriser une politique de construction de logements mais aussi d'appartements sociaux. Donner de l'égalité des chances à une famille défavorisée ce n'est pas seulement lui offrir une école ZEP dans laquelle il y a des moyens supplémentaires, ce n'est pas lui donner la possibilité d'avoir la chance d'avoir le lycée choisit pour avoir des élèves qui iront vers des écoles prestigieuse, ce n'est pas non plus uniquement de donner plus de moyens au missions locales de quartier, au MJC, ou de financer des extras scolaire qui s'occupent des jeunes pendant les vacances - si donner une chance de réussir était de donner à cette famille la possibilité d'habiter un quartier dans lequel il y a un véritable brassage social, dans lequel l'école de quartier est de qualité car il y a les professeurs les plus aguerris. Pourquoi ne pas acheter des appartements, dans des quartiers favorisés dans lequel on donnerait la possibilité à des familles de commencer leur vie dans des conditions non dégradés, dans lequel les enfants partent dans les mêmes conditions géographiques que les autres ???

Rendre la périphérie attractive

Il faut continuer le démantèlement des grandes barres inhumaines et de tout ce qui dégrade le paysage de ces quartiers. Il faut déstructurer ces zones urbaines en créant des minis zones pavillonnaires, de petits bâtiments, de petites résidences.
Il faut déghettoiser ces quartiers pour ne plus rassembler les populations pauvres ensembles. L'intervention sociale des acteurs sociaux de terrains ne peut être qu'individuelle, elle n'est pas faite pour traiter massivement les problèmes car cela engendre un sentiment de traiter les problèmes, d'un quartier, d'une ville d'une société qui les rejette.
Il faut créer des activités dans ces quartiers. Y implanter des instituions, des entreprises, des parcs, des lieux dans lesquels on y trouve de la culture, des loisirs mais aussi des lieux de cultes, de tous les cultes. Les cités violentes d'aujourd'hui sont les cités dortoirs d'hier. Elle répondait à un besoin de loger les populations de travailleurs. Comment imaginer que des populations touchées massivement par le chômage puissent y vivre sans problème ??

Texte publié dans le cadre des débats participatifs en 2007.

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